Comme annoncé, la 46ᵉ session de la Conférence ministérielle de l’Organisation Internationale de la Francophonie s’est ouverte ce mercredi 19 novembre 2025 à Kigali au Rwanda.

Si la RDC n’y est pas représentée, 65 Etats et gouvernements de l’OIF prennent part à cette conférence qui porte sur le thème : « 30 ans après la Conférence de Pékin : la contribution des femmes dans le monde francophone »

Dans son discours, la Secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo, est revenue sur le contexte de l’organisation de cette conférence, reconnaissant les limites de Francophonie, tout en soulignant certaines de ses réalisations : « Malgré le désordre international, la Francophonie, enrichie de la diversité de ses membres, de sa capacité d’adaptation, de l’adéquation de ses mandats aux défis globaux ainsi que de sa posture d’équilibre et de solidarité, est quand même parvenue à produire quelques résultats concrets et positifs », a-t-elle déclaré saluant notamment la 3ème promotion de 50 enseignants de français venus de 15 pays pour renforcer l’apprentissage du français au Rwanda. 

Louise Mushikiwabo a rappelé que la mobilité des enseignants porte la qualité de l’apprentissage du français dans trois pays, et bientôt quatre, avec des missions déjà au Ghana, aux Seychelles et prochainement au Cambodge.

De son côté, Éléonore Caroit, ministre déléguée chargée de la Francophonie et des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger, représentant la France à cette conférence, a souligné l’importance de la Francophonie face aux crises mondiales : « Avec une langue en partage, nous portons des valeurs d’ouverture. Ce format est parfois plus opérant pour créer des ponts que certains mécanismes aujourd’hui au point mort », a-t-elle déclaré.

Notez que lors de cette conférence, qui va se poursuivre jusqu’à jeudi 20 novembre 2025, les participants débattront des progrès accomplis, des défis à relever et du rôle des femmes dans la gouvernance, la culture et le développement.