À l'occasion de la visite d'État du Président Kenyan William Ruto aux États-Unis, Joe Biden a désigné jeudi le Kenya comme « allié majeur, non-membre de l’OTAN ».
Dix-huit autres pays bénéficient déjà de ce statut particulier qui confère aux pays qui en bénéficient des liens militaires et diplomatiques privilégiés avec les États-Unis.
En Afrique, après l’Égypte, le Maroc et la Tunisie, le Kenya deviendrait le premier pays d’Afrique subsaharienne à l'obtenir.
Une décision saluée par la presse kényane qui explique que cette dernière « illustre la place croissante du Kenya sur la scène internationale et souligne le rôle qu’a joué le pays pour la paix et la stabilité dans la région. »
Pour rappel, Nairobi s’est notamment investi dans le processus de paix pour l’Est de la République démocratique du Congo, mais sans grand résultat jusque-là.
Le président américain l’a d’ailleurs souligné : ce statut est « l’aboutissement d’années de collaboration » entre Nairobi et Washington.
Washington a déjà annoncé cette semaine des financements pour le Kenya dans le secteur des transports, de la lutte contre la corruption ou encore la police.
Ce nouveau rang diplomatique permettra à Nairobi d’avoir des relations militaires privilégiés avec les États-Unis, notamment pour l’accès à des armes sophistiquées et pour la formation des forces armées.
Les deux dirigeants ont été interrogés sur l'envoi d'une force kényane en Haïti, mais n'ont pas fait d'annonces concrètes sur le début de la mission internationale censée ramener un peu de stabilité et de sécurité dans le pays.
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