Lors de son allocution à la Conférence de Haut niveau sur les 80 ans d’existence de l’ONU, Antoniô Gutteres a rappelé « les principaux défis auxquels est confronté un monde profondément divisé » : « la seule voie possible, c’est celle de l’unité », a plaidé le Secrétaire général de l’ONU.

L’occasion pour lui de rappeler que les premiers fonctionnaires onusiens « n’étaient pas des idéalistes détachés de la réalité » : « Ils avaient connu la guerre. Ils savaient bien que la quête de paix est la quête la plus courageuse, la plus pragmatique et la plus nécessaire de toutes. En bâtissant l’Organisation des Nations Unies, ils ont créé quelque chose d’extraordinaire. Un lieu où toutes les nations, grandes et petites, pouvaient se rassembler pour régler les problèmes qu’aucun pays ne peut résoudre à lui seul », a-t-il déclaré.

Quatre-vingts ans plus tard, les principes de l’Organisation « sont plus que jamais rudoyés », a déploré le Secrétaire général, notant que « des civils sont pris pour cible, et le droit international est bafoué. »

Il a également fait constater que « la pauvreté et la faim ne font que s’aggraver » et que « les progrès accomplis sur la voie de la réalisation des objectifs de développement durable s’essoufflent. »

Notez que le président Félix Tshisekedi était invité, aux côtés de plusieurs autres chefs d’Etat, à cette conférence tenue à la veille de l’ouverture du débat général de cette 80ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU.

Dans la foulée, le Chef de l’Etat congolais a été reçu à en tête-à-tête par Antonio Gutteres. Leur entretien, indique la présidence congolaise, a tourné au tour du processus de paix en RDC et toutes les initiatives visant à mettre définitivement un terme à la crise en cours dans le pays.