Après l'ancien Chef d'Etat-Major de l'armée Congolaise, le Général Christian Tshiwewe, c'est le Général Franck Ntumba, chef de la Maison militaire du Président Félix Tshisekedi, qui a également été arrêté le 17 juillet dernier par les services de sécurité.

Si les motifs de son arrestation tout comme celle d'autres hauts gradés de l'armée ne sont pas encore communiqués, ces derniers seraient impliqués dans un complot visant l'élimination physique du Chef de l'Etat Congolais qui fait face à la guerre contre le M23 à l'Est du Pays.

Il y a quelques jours, le porte-parole de l'armée congolaise, le Général Sylvain Ekenge, s’exprimant sur les interpellations des officiers supérieurs des FARDC, principalement des généraux majoritairement originaires de la province du Katanga et « swahiliphones », avait dénoncé « une immixtion visant à diviser l'armée loyaliste » signifiant toutefois qu’il y a bien des officiers arrêtés, non pas à cause de leur appartenance à une communauté, mais pour des actes qu’ils ont posés « en âme et conscience. »

Il avait alors fait savoir que ces derniers répondront de leurs actes devant la justice conformément à la loi.

Si le Général Franck Ntumba est parmi les rares généraux non swahiliphones ou non originaires du Katanga, des sources concordantes indiquent que les services de sécurité sont en alerte considérant que « tout le monde est suspect. »

Alors que l’armée a promis reporter sa communication sur cette affaire, plusieurs autres interpellations devraient intervenir ; ce qui laisse craindre une véritable controverse au sein des FARDC qui doivent pourtant faire face aux rebelles du M23 qui menacent de conquérir de nouveaux villages et localités au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.