Présenté comme le candidat approuvé par l’autorité morale de l’Union sacrée de la nation au poste de président de l’assemblée nationale après la démission de Vital Kamerhe, Aimé Boji Sangara doit obtenir l’aval du camp présidentiel pour voir sa candidature être entérinée.

Et l’ex-ministre de l’industrie et cadre de l’UNC, qui a dû démissionner du gouvernement pour succéder au président de son parti politique, fera face à 11 autres députés nationaux qui convoitent eux aussi le perchoir de la chambre basse du parlement de la RDC.

Et parmi eux, Christophe Mboso N'Kodia Pwanga, actuel 2ème vice-président de l’assemblée nationale et président de cette chambre basse du parlement lors de la dernière législature, Jean-Baudouin Mayo Mambeke, un autre cadre de son propre parti politique l’UNC qui est également l'un de ses fondateurs, ou encore 5 députés nationaux du Nord-Kivu dont Crispin Mbindule qui était à la tête des pétitionnaires ayant précipité le départ de Vital Kamerhe.

Reste à savoir lequel de ces 12 prétendants sera investi par l’union sacrée et s’il bénéficiera de la confiance des députés nationaux qui semblent plus que jamais en désaccord avec le directoire de la plateforme politique de Félix Tshisekedi qui est au bord de l’implosion. 

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