Après de nombreuses spéculations et une tentative d’assurance des FARDC qui assuraient contrôler jusqu’à ce mercredi 10 décembre 2025 matin la très stratégique ville d’Uvira ; le M23 confirme officiellement la prise cette ville qui était chef-liue provisoire du Sud-Kivu.
« Nous confirmons que la ville d’Uvira est désormais libérée. Nous appelons nos compatriotes à reprendre leurs activités en toute sérénité », a écrit sur X le porte-parole du M23, Lawrence Kanyuka, assurant que son mouvement est sur place pour assurer la protection de la population.
« Nous invitons également celles et ceux qui avaient fui à revenir dans leurs foyers, désormais libérés de toute tracasserie et de toute violence », a-t-il conclu.
Urgent
— Lawrence KANYUKA (@LawrenceKanyuka) December 10, 2025
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L’AFC/M23 informe le public que, depuis plus de trois mois, elle dénonce la propagation de discours de haine, les attaques ciblant nos compatriotes en raison de leur apparence, ainsi que les massacres commis dans les zones libérées par les forces coalisées du régime…
Notez que les États-Unis, l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, l’Union européenne, la France, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse, réunis au sein du Groupe de contact international pour la région des Grands Lacs (ICG), ont exhorté le M23 et les Forces de défense rwandaises (RDF) « à cesser immédiatement les opérations offensives dans l’Est de la RDC, en particulier dans le Sud-Kivu », appelant également les troupes rwandaises à se retirer de l’Est de la RDC, conformément à la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations unies, et le M23, à respecter les engagements qu’il a pris dans le cadre de la Déclaration de principes signée à Doha le 19 juillet 2025.
De son côté, le Rwanda a justifié l’intensification des combats ces derniers jours au Sud-Kivu du fait des bombardements systématiques des villages civils proches de la frontière rwandaise à l’aide d’avions de chasse et de drones d’attaque par les armées congolaise et burundaise avec une coalition composée de combattants FDLR, de résistants Wazalendo et de mercenaires étrangers ; forçant ainsi le M23 à réagir pour contrer ces attaques.