Alors qu’un nouveau round est annoncé dans le cadre du Processus de Paix de Doha entre le gouvernement congolais et le M23 ; les Etats-Unis annoncent avoir demandé la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la RDC « afin d'examiner les horribles exactions perpétrées contre les civils, notamment par le M23 » : « Nous continuerons de promouvoir la responsabilisation afin que ceux qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en subissent les conséquences », indique le Bureau africain du département d’Etat américain.

Aussi, les Etats-Unis exhortent toutes les parties à respecter le cessez-le-feu recommandé dans la Déclaration de principes de Doha, avançant que les violations répétées du cessez-le-feu menacent non seulement les progrès vers la paix, « mais perpétuent également les souffrances des civils qui ont enduré des décennies de conflit. »

Si les représentants du gouvernement congolais ainsi que du M23  sont déjà arrivés à Doha pour poursuivre avec les négociations de fond portant sur l’examen et l’analyse d’un projet d’accord global de paix qui leur été soumis par la médiation Qatarie ; nombreux restent sceptiques quant à la signature d’un accord de paix global et surtout à son effectivité.

En effet, les deux parties qui n’ont eu de cesse de s’accuser mutuellement de pour ce qui est de la violation du cessez-le-feu recommandé et de la non application des dispositions de la déclaration de principes de Doha, se disent non satisfaites par ce projet d’accord qui prévoit notamment la formation d'une « force spéciale intérimaire » composée à 50% de membres « éligibles » de l’AFC/M23, et l’installation des autorités de transition dont des responsables du M23 dans les zones sous occupation et cela jusqu’en 2027.

Et avant même son adoption, ce projet d’accord est critiqué par plusieurs observateurs qui estiment qu’il constitue « un acte qui ancre la balkanisation de la RDC. »




Joseph Seven

Joseph Seven - 21/08/2025 12:08 - Répondre 

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