Après une série d’accusations de violation continue du cessez-le-feu par les forces gouvernementales suite à des bombardements incessants contre ses positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu ; l’AFC/M23 rapporte cette fois « une offensive généralisée sur toutes les lignes de front. »

Dans un communiqué publié ce mardi 28 octobre 2025, son porte-parole Lawrence Kanyuka, indique qu’une artillerie lourde et drones de combat s’abattent délibérément sur ses positions à Kibati, Bibwe, Bukomo et leurs environs en province du Nord-Kivu : « les enfants et femmes tombent sous les bombes. Le nombre de morts et des déplacés augment de façon dramatique, conséquence direct de cette agression aveugle », explique-t-il affirmant que cette situation sabote tous les efforts internationaux de paix.

Pour lui, cette attitude traduit le choix de Kinshasa de faire la guerre : « Face à cette folie meurtrière, l’AFC/M23 est dans l’obligation d’exercer son droit de légitime défense. Nous utiliserons tous les moyens nécessaires pour protéger les populations civiles et mettre les criminels hors d’état de nuire », conclut le l’AFC/M23 qui a récemment menacé de riposter vigoureusement aux attaques des forces gouvernementales.

Notez que ceci intervient alors qu’un nouveau round de pourparlers se tient à Doha entre Kinshasa et l’AFC/M23 et ce, après la signature d'un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu par les deux parties.

Une situation qui laisse craindre une nouvelle impasse dans ce processus de paix puisque les deux parties n’ont eu de cesse de multiplier des accusations mutuelles avec des attaques contre leurs positions respectives.