Le fils du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, commissaire principal au sein de la Police nationale congolaise, a annoncé sa démission, accusant la police de complicité avec les bandits urbains qui terrorisent la population à Kinshasa.
Dans une vidéo, il dénonce une situation qu’il qualifie de « génocide » intolérable : « Je ne veux pas participer à un génocide, je démissionne, je préfère retourner à la vie civile », a-t-il déclaré.
« Les criminels aujourd’hui sont en puissance à Kinshasa et un peu partout en RDC suite à une alliance qu’ils ont fait avec la police ; les policiers les protègent », a-t-il ajouté déplorant que les criminels exercent leurs activités criminelles sans s’inquiéter.
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— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) August 24, 2025
Il faut dire que sa sortie médiatique a suscité de nombreuses critiques ; si certains y voient une dénonciation qui peut aider à améliorer ce secteur, d’autres ont critiqué le principal intéressé affirmant qu’il avait intégrer la Police Nationale Congolaise sans qualification et grâce aux contacts de son père.
Ainsi, l’on apprend que Mboso Nkodia Junior est de nationalité Belge et a vécu une vie civile à Bruxelles Jusqu'en 2022 exerçant le métier de Vigile.
Recommandé en 2021 par son père Christophe MBOSO KODIA MPWANGA auprès de Daniel ASELO, alors ministre de l’Intérieur pour un commissionnement dans la police, ce dernier avait rejeté son dossier physique jugé peu convaincant grâce aux conseils techniques du Général AMULI.
En 2023, sous Peter Kazadi cette fois, Mboso Kazadi Junior intègre finalement la PNC et passe de la vie civile au grade de commissaire principal avec une haute fonction de responsabilité.
