Le ministre de l’intérieur Jacquemain Shabani a ouvert ce lundi 3 novembre 2025 à Kinshasa, les Conversations nationales sur la gouvernance provinciale et locale pour la prévention de l’extrémisme violent.
Ces assises qui dureront 4 jours sont organisés en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Secrétariat National pour le Renforcement des Capacités (SENAREC), concernent 11 provinces à savoir l’Ituri, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Maniema, le Tanganyika, le Kasaï, le Kasaï Central, le Mai-Ndombe, le Kwango, le Kwilu et la capitale Kinshasa.
Elles ont pour objectif de mobiliser les acteurs nationaux et provinciaux, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les autres parties prenantes du développement, autour d’une compréhension partagée des causes de l’extrémisme violent, afin de co-construire des réponses axées sur la bonne gouvernance, la cohésion sociale et la sécurité humaine, dans le but de prévenir durablement ce phénomène.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre Jacquemain Shabani a appelé à replacer la bonne gouvernance au cœur de la prévention et à transformer les provinces fragilisées en espaces de résilience et de paix durable, tout en rappelant que, conformément à la nouvelle gouvernance sécuritaire, la sécurité des citoyens ne relève plus uniquement de la police ou des services spécialisés ; mais se construit aussi dans les écoles, les marchés, les chefferies, les administrations territoriales, les quartiers et les villages ; bref partout où le citoyen se sent écouté, respecté et protégé.
Il a ainsi signifié que ces conversations marquent une étape importante vers la mise en place d’un cadre national de gouvernance et de sécurité humaine, fondé sur la prévention, la cohésion et la responsabilité partagée entre l’État et les communautés.