Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé ce samedi de « nouvelles violations manifestes » du cessez-le-feu par la coalition M23, soutenue selon elles par le Rwanda, malgré les appels de la communauté internationale à la cessation des hostilités.

Dans un communiqué daté du 8 novembre 2025, le porte-parole de l’état-major général des FARDC, le général-major Ekenge Bomusa Efomi Sylvain, a indiqué que le mouvement rebelle a intensifié ses attaques contre plusieurs positions de l’armée congolaise dans l’Est du pays.

« Depuis plusieurs jours, la coalition terroriste de l’AFC/M23 intensifie ses attaques contre les positions des FARDC sur le terrain », a déclaré l’armée, dénonçant des « violations intentionnelles » des engagements pris lors des processus de paix de Washington et de Doha.

Les combats ont notamment été signalés dans les provinces du Sud-Kivu – sur les axes Bulambula, Kibanda-Mangobo, Walungu-Shabunda, Mudugwe, Mwenga et Tuwetuwe – ainsi qu’au Nord-Kivu, dans les zones de Kasopo, Kajinga, Osso-Banyungu (Masisi) et Bunyatenge (Lubero).

Les FARDC affirment avoir pris « toutes les dispositions » nécessaires pour contrer ces attaques et maintenir la sécurité des populations civiles. Elles appellent les partenaires internationaux et les médiateurs à « faire respecter les engagements » souscrits par les parties lors des négociations de paix.

« L’armée congolaise s’oppose à toutes les provocations du M23, manifestement non disposé à suivre la voie de la paix tracée par les accords librement signés », conclut le communiqué.