Les tractations pour la désignation du futur président de la CENI sont loin d’être terminées.

Les 8 confessions religieuses parmi lesquelles l’Eglise orthodoxe au Congo, l’Eglise de Jésus Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu (EJCSK), la Communauté islamique en RDC (COMICO), l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), l’Union des églises indépendantes du Congo (UEIC) et l’Armée du Salut, l’Eglise du Christ au Congo (ECC) et l’Eglise catholique, qui ne s’étaient pas mis d’accord sur le candidat à présenter, se retrouvent ce vendredi 30 juillet 2021.

Cette réunion dite de la dernière chance a pour but de casser le statu quo et de permettre un consensus autour du candidat à la présidence CENI.

La plénière débute à 8h30 au siège de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO). 

L’on indique que les protestants attendent que les six confessions religieuses, qui ont déjà élaboré un procès-verbal désignant Denis Kadima comme successeur de Corneille Nangaa, reviennent à la table des négociations « sans triomphalisme ». 

Ils sont même prêts à retirer les dossiers de Bernard Lututala et de Daniel Kawata pour favoriser le consensus.

Ils insistent cependant pour que le candidat au profit duquel les pressions sont exercées sur les religieux ne soit pas celui désigné.

« ECC et CENCO font plus de 80% de la population. Logiquement, plus grande pondération que toutes mises ensemble lors du vote ou consensus », explique-t-on.

Par ailleurs, les catholiques brandissent également l’argument de l’expertise et leur engagement électoral ces dernières années. 

« L'Église catholique est la seule confession qui remplit toutes les conditions d'éligibilité prévues à l'article 10 de la loi organique : expertise et expérience avérée sur les questions électorales », explique un membre de la CENCO qui ajoute que « Le pouvoir ne devrait pas avoir sur son dos, hormis le FCC, LAMUKA et probablement Ensemble, l'ECC et la CENCO ».

Parviendront-ils à un accord cette fois ? C’est ce qui sera connu dans les prochaines heures.




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 30/07/2021 09:45 - Répondre 

Vraiment