En marge de la 60ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, co-organisé par la Mission Permanente auprès de l’Office des Nations Unies et des institutions spécialisées, la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIA-VAR) et le Fonds national de réparation des victimes (FONAREV), le Président Félix Tshisekedi a appelé la communauté internationale à reconnaître officiellement les génocides perpétrés sur le territoire congolais.
Ceci, alors que la guerre se poursuit contre le M23 dans l'Est du pays, et pendant que les ADF continuent avec le massare des populations civiles à Beni au Nord-Kivu.
Pour lui, cette reconnaissance « est la condition d’une justice qui répare et d’une paix qui dure. »
Il a par la même occasion rappelé la responsabilité collective de rompre le cycle « déni — impunité — récidive », dire le vrai, à juger le criminel, à réparer l’irréparable et à garantir la non-répétition.
« Il ne s’agit pas d’émotion, mais de droit ; pas d’accusation gratuite mais d’établissement rigoureuse des faits », a-t-il signifié dans une déclaration vidéo qui a réitéré la volonté de mettre en place une architecture de justice transitionnelle « adaptée aux réalités congolaises, garantissant vérité, poursuites et réparations. »
En marge de la 60ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, co-organisé par la Mission Permanente auprès de l’Office des Nations Unies et des institutions spécialisées, la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIA-VAR) et le… pic.twitter.com/tOMgmK3SbT
— Présidence RDC 🇨🇩 (@Presidence_RDC) September 9, 2025
Pour rappel, le chef de l’Etat congolais, lors de la 3ème commémoration le 2 août dernier du génocide congolais perpétré pour des fins économiques (GÉNOCOST), avait déjà appelé le Parlement congolais « à voter une résolution reconnaissant les génocides dans le pays. »