Une fusillade a eu lieu dans la soirée du vendredi 22 mars dernier dans une salle de concert de la banlieue de Moscou, le Crocus City Hall. 

Un incendie s’est ensuite déclaré, ce qui a causé la mort d’au moins 60 personnes selon un dernier bilan du Comité d'enquête.

Un Comité d’enquête a rendu public ce samedi matin ce qui est présenté comme les armes des assaillants trouvées par les forces de sécurité : des fusils d’assaut. 

Rapidement dépêchée sur les lieux, la garde nationale a indiqué « être à la recherche des criminels ».

Dans un message publié sur Telegram, le groupe État islamique a revendiqué l'attaque.

Des combattants de l'EI « ont attaqué un grand rassemblement (...) dans les environs de la capitale russe Moscou », a affirmé le groupe sur l'un de ses comptes Telegram. 

« Les combattants de l’État islamique […] se sont retirés sains et saufs », ajoute le message.

Dans la foulée, les premières réactions n'ont pas tardé : La Maison Blanche a exprimé « son compassion aux victimes de cette terrible attaque », a dit un porte-parole, en évoquant des « images horribles et difficiles à regarder ». 

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a pour sa part condamné « dans les termes les plus forts l'attaque terroriste », selon son porte-parole adjoint.

La France a elle dénoncé des « actes odieux » et demandé que toute la lumière soit faite sur l'attaque alors que le la Chine « a condamné vigoureusement l'attaque terroriste et exprimé son soutien ferme aux efforts du gouvernement russe pour maintenir la sécurité et la stabilité. » 

Si cette attaque terroriste a vite été réfuté par l’Ukraine qui a déclaré n'avoir « absolument rien à voir avec ces évènements », pour le Kremlin, l'Ukraine ou le corps volontaire de Russes qui se bat du côté des Ukrainiens, sont des suspects évidents et idéaux.