La liberté de la presse est à nouveau menacée à Kisangani où trois journalistes que sont Steves Paluku, Pompon Beyokobana et Sébastien Mulamba ont été arrêtés ce mercredi 23 juillet 2025 et conduits au Parquet de Grande Instance de la ville.

Leur interpellation est intervenue dans des circonstances encore floues et jusque-là, aucune communication officielle n’a été faite pour préciser les charges retenues à leur encontre.

L’information, confirmée par plusieurs sources médiatiques locales, a rapidement suscité l’indignation de nombreux professionnels de l’information ainsi que des organisations de défense des droits des journalistes.

Une répression qui s’intensifie à Kisangani

Ces arrestations interviennent dans un contexte déjà marqué par des tensions croissantes entre certains médias et les autorités provinciales.

Les journalistes arrêtés sont connus pour leur « indépendance éditoriale et leur engagement critique sur des questions d’intérêt public. »

Leur interpellation est ainsi perçue comme une manœuvre d’intimidation visant à restreindre davantage l’espace d’expression libre à Kisangani.

Cette vague d’arrestations rappelle un autre épisode récent survenu dans la même ville.

Le 24 juin 2025, Serge Sindani, directeur du média Kis24.info, avait lui aussi été interpellé par les services de renseignement militaire pour avoir publié une photo d’un avion militaire Sukhoï stationné à l’aéroport de Bangoka.

Bien que relâché après plusieurs jours d’interrogatoire, Sindani avait vu ses téléphones confisqués et avait été accusé, de manière implicite, de compromettre la sécurité nationale.