L’office national des produits agricoles du Congo (ONAPAC) poursuit sa lutte contre la fraude des produits agricoles.

Dans la nuit du Mercredi 18 à ce jeudi 19 juin 2025 vers 22h, ce service de l’Etat congolais au poste frontalier de Kasindi dans le territoire de Beni au Nord-Kivu a intercepté 1.195 Kilogrammes de Cacao sans bordereaux d’expédition en provenance du village d’Halungupa en secteur de Ruwenzori.

Après interception, le bureau relais de l’ONAPAC à Kasindi, en présence des acteurs de la société civile forces vives et les structures juvéniles du groupement Basongora, a livré cette saisie dans l’entrepôt ‘’Bahari’’ pour l’exportation légale de cette marchandise qui n’avait pas des documents légaux.

M. Justin Kakule, chef de ce service au niveau de Kasindi a fait savoir que cette opération vise à conscientiser les cultivateurs et acheteurs de cacao qui passent par fraude au niveau des pistes poreuses parsemées le long de la rivière Lubiriha, frontière naturelle entre la RDC et l’Ouganda.

« Si vous voulez faire le business de cacao, il faut vous faire identifier auprès de l’ONAPAC par l’entremise des exportateurs légaux et nous allons vous donner la carte du type B qui va vous permettre d’acheter le cacao au Nord-Kivu et en Ituri », a-t-il fait savoir.

Il faut dire que les préoccupations des acheteurs et cultivateurs de ce produit agricole très sollicité dans la région, persistent ; surtout pour ce qui est du prix exact sur le marché.

Au cours de cette activité, le chef de bureau relais de l’ONAPAC a fixé l’opinion : « Avant d’aller au marché, il faut se renseigner sur le prix fixé sur la bourse. D’où il faut venir le matin chez l’exportateur pour le renseignement pour que quand vous vous rendez au marché, vous soyez informés », a-t-il indiqué.

Muhindo Bwanandeke Gerlace, coordonnateur du conseil local de café, cacao et d’autres produits agricoles pour le développement local (CLCPDL) qui a pris part à cette activité a salué l’implication de l’ONAPAC qui s’active dans la lutte contre la fraude du Cacao.

Il invite également les cultivateurs et acheteurs du cacao à se conformer aux exigences de l’état congolais.