1 an après le massacre des civils sur l’axe Masala précisément à Mahihi et Masala en groupement des Baswagha Madiwe dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, orchestré par de présumés terroristes des forces démocratiques et alliées (ADF) du 4 au 9 Juin 2024 ; le climat de peur demeure, justifié par le retour timide des retournés.

A en croire la société civile locale, le niveau de résilience de la population est encore faible.

Tcheche Ali-Amin, un de ses membres, indique qu’environ seulement 30% de la population est déjà de retour dans ces villages de la localité Bapakombe Pendakali : « La résilience de la population est encore faible avec un climat de peur et d'insécurité persistante depuis le 4 Juin 2024, lors qu'il y eu une incursion dans notre région. Beaucoup de personnes ont fui vers des zones qui sont considérées plus sûres, et parmi ces déplacés, il y a certains qui veulent retourner mais la peur des représailles continue et les empêchent souvent de rester dans ces villages », a-t-il indiqué.

Les attaques contre les civils ont cessé, mais la société civile n’apprécie pas totalement le dispositif sécuritaire mis en place afin de parer aux éventualités : « Le dispositif sécuritaire mis en place est jugé insuffisant parce que dans plusieurs villages touchés par les ADF, nombreux n'ont pas de positions militaires. C'est pourquoi nous demandons aux autorités militaires de voir comment se renforcer dans cette zone », a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs fait savoir que les terroristes ADF avaient assiégé du 4 au 9 Juin 2024, les villages de Mahihi, Masala et Makala où ils ont tué une centaine de civils avant de se diriger dans plusieurs agglomérations du territoire de Lubero au Nord-Kivu et Irumu dans la province de l’Ituri, où ils continuent entretemps de commettre d’exactions.




Joseph Seven

Joseph Seven - 14/06/2025 15:42 - Répondre 

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