Martin Fayulu, qui réclame toujours sa victoire lors de la dernière présidentielle en RDC, comme l’année passée, a prononcé son discours sur l’état la nation.

Celui qui se considère comme le président élu, a notamment dénoncé « la théâtralisation de la vie politique observée tout au long de ces deux dernières années ».

« La croissance économique ne s'appuie pas sur des promesses », a-t-il soutenu.

Celui qui a passé en revue la situation du pays, a fait l’éloge de la méritocratie, de l’expertise « pour résoudre les problèmes multidimensionnels et complexes auxquels fait face le pays ». 

Il a en effet présenté un tableau sombre de la situation générale du pays et a signifié que « le développement ne se nourrit pas de slogans. »

Il a par ailleurs considéré que « le régime FCC-CACH distrait l’opinion ».

Martin Fayulu a dénoncé « la transhumance que cultivent certains politiques congolais sans idéal », ce qui, selon lui, « est un véritable cancer pour le pays. » Sur ce point il estime que l’union sacrée n’a pas d’avenir : « On prend les mêmes acteurs responsables de l'échec et on les recycle dans une blanchisserie baptisée union sacrée », note-t-il. 

Ce leader de Lamuka, qui ne s’accorde plus avec ses collègues Moise Katumbi et Jean-Pierre Bemba, a aussi regretté la position de certaines puissances étrangères face à l’actuel pouvoir.

Il a rappelé l’importance des réformes qui doivent toucher la Commission électorale, la Loi électorale, la Cour constitutionnelle, la Défense, la Police et la Sécurité, la Lutte contre la corruption ainsi que les Droits humains. 

Pour lui, il est urgent d’organiser de nouvelles élections générales anticipées (présidentielle, législatives nationales, législatives provinciales, sénatoriales, présidents des assemblées provinciales et gouverneurs des provinces).




Job KAKULE

Job KAKULE - 30/12/2020 22:20 - Répondre 

Hummm...