Actuellement les coopératives traversent de durs moments et sont même en voie de disparition.

Cette analyse est faite par le CT Joseph Kyakimwa Mulere, Directeur Général de l'Institut Supérieur des Techniques de Gestion des Affaires, ISTGA, à l'occasion de la célébration de la journée internationale des coopératives.
Définissant la coopérative comme étant une sociéte formée par un groupe de personnes ayant un même objectif, et liées à une certaine union d'esprit, celui-ci a signifié que cette société a pris la forme de coopérative financière un peu après les années 1900.

La fragilité des coopératives de plus en plus inquiétante

Il a relevé que ce dernier temps les coopératives se heurtent à un problème lié à sa résistance par apport au système de crises, et celles-ci sont constituées par les épargnes des membres se trouvant devant un problème. Lorsque tous les membres viennent retirer au même moment de crise comme c'est le cas avec la pandémie du coronavirus, et pas de dépôts effectués car ils ne produisent presque pas et là on assistera à la disparition des coopératives qui laisseront la place aux banques qui ont presque les mêmes techniques que les coopératives ;  c'est-à-dire elles sont également exposées à la même fragilité.

Les coopératives en mutation vers les microcrédits

Pour le CT Kyakimwa Mulere, le coup système qui tient aujourd'hui c'est celui du microfinance, qui sont les sociétés par action et pour lequel les actionnaires mettent leurs moyens à la disposition de la population en terme de crédit, de manière à ce que les secousses qui sont ressenties dans les microfinances soient uniquement au niveau de l'incapacité de remboursement et non au niveau d'incapacité de fonctionnement.
Selon lui, il y a une mutation actuelle de la coopérative vers les sociétés de microfinance, ainsi il suggère que les chercheurs économistes et scientifiques se donnent la tâche de proposer des stratégies claires pour que la microfinance s'adapte à la pauvreté de la population et ainsi l'aménager ou mieux l'améliorer, et que cela soit de façon à protéger les plus démunis, car la plupart de notre communauté est pauvre mais active. Ceci sera une façon de lui faciliter à accéder à de petits crédits car "nous sommes mieux placés pour nous développer nous même à partir des fonds que la microfinance peut disponibiliser".

Pour finir il a rappelé que l'économie congolaise se fragilise petit à petit, et pour résoudre cela, "nous devons apprendre à vivre avec le coronavirus" comme il ya des méthodes de dépistage.
" Qu'on teste les gens et que ceux qui sont en bonne santé travaillent pour sauver l'économie du pays, sinon, si nous bloquons le circuit économique et gérons la santé, c'est contradictoire car la santé elle même se gère par les moyens financiers. Et donc nous pouvons marcher avec les deux en déconfinant les routes et aéroports et frontières en esseyant de placer le système de dépistage à l'entrée de chaque pays.Cela va nous proteger et nous propulser dans le business", a-t-il souligné.




Ésaïe Tsongo

Ésaïe Tsongo - 03/07/2020 07:23 - Répondre 

C'est pas de notre faute


Rosette kavira

Rosette kavira - 02/07/2020 20:33 - Répondre 

L'économie est vraiment menacée