En marge de la commémoration de la journée internationale de la femme, des groupes des femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour non pas seulement honorer la victoire des femmes mais également dénoncer les quelques violences auxquelles elles continuent à faire face dans leurs milieux de vie.
Pour cette occasion, 80 femmes et filles, toutes des déplacées de guerre venues de Rutshuru et Nyiragongo et Masisi ont été réunies dans l'enceinte de l'ACNDC (Action pour la Conservation de la nature et développement communautaire) qui est une organisation non gouvernementale œuvrant en ville de Goma au Nord-Kivu.
"Et si nos moments difficiles dans ce conflit peuvent être attendus et partagés avec d'autres femmes", tel est le thème sous lequel l'ACNDC a consacré ce moment de dénonciation et des cris des femmes sur les violences qu'elles subissent en temps de conflit armé dans les territoires de Masisi, Rutshuru, Nyiragongo et dans les camps des déplacés.
Cette assise a eu pour but de dénoncer les discriminations, les inégalités ainsi que les violences vécues par les femmes et filles en ce temps de conflit armé entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.
Durant cette conférence organisée par l'ACDC grâce à l'accompagnement des ASBL Forum Lisanga, MIC soit maison de l'initiative citoyenne, les femmes et filles ont eu à dénoncer les différentes formes de violence qu'elles ont subi en cette période de guerre.
Rappelons que cette journée trouve son origine en 1975 lors de la première célébration de la journée internationale de droits des femmes aux États-Unis après des fortes manifestations de réclamation au début du 20 ème siècle en Europe et aux États-Unis sur les meilleures conditions de travail et de droit de vote.
Ainsi cette journée sert de rassemblement à travers le monde et l'occasion de faire le bilan sur la situation des femmes.
De Godlive Z.
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