Après avoir officiellement accordé un couloir humanitaire aux militaires burundais qui combattaient aux côtés des FARDC à Uvira, ville tombée cette semaine entre ses mains ; l’AFC/M23, qui indique que plusieurs militaires burundais sont bel et bien rentrés dans leur pays, affirme que certaines unités de cette armée étrangère se sont retranchées dans le hauts plateaux du Sud-Kivu et refusent de se retirer du territoire congolais.

Dans un communiqué publié ce jour, le porte-parole de ce mouvement rebelle, Lawrence Kanyuka, soutient que ces doldats burundais ont relancé dès les premières heures de ce jeudi 11 décembre 2025 des attaques criminelles contre les populations civiles Tutsi Banyamulenge dans la région de Minembwe : « Des bombardement indiscriminés, appuyés par l’artillerie lourde des forces coalisées, ont provoqué la mort de nombreux civils innocents (femmes et enfants), plongeant la région dans un crise humanitaire d’une gravité extrême », avance-t-il ajoutant que ces attaques s’inscrivent dans une logique « d’extermination des populations de l’Est de la RDC. »

L’AFC/M23, qui a assuré qu’il respecte la souveraineté et l'intégrité territoriale du Burundi, a par ailleurs appelé le gouvernement burundais « à retirer immédiatement toutes ses forces liberticides encore actives sur le sol congolais. »

Dans la foulée, Corneille Nangaa, coordonnateur politique de ce mouvement rebelle, a martelé que les événements à Uvira sont une affaire strictement congolo-congolaise, et que ce dernier « n'a aucune visée au-delà des frontières nationales » : « Notre combat a pour objectifs la paix, la protection de la population, la refondation de l'État en RD Congo, ainsi que la stabilité de la Région des Grands Lacs. Nous restons attachés à un dialogue sincère qui permettra la résolution des causes profondes de la crise », a-t-il écrit sur X.

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