Ce jour-là, 5 novembre comme aujourd'hui, mais en 2013, par un communiqué diffusé depuis Kampala par son président (Bertrand Bisimwa), le groupe armé M23 annonce qu’il a décidé de mettre un terme à sa rébellion et de poursuivre, par des moyens purement politiques, la recherche des solutions aux causes profondes qui ont présidé à sa création.

La veille, les forces congolaises appuyées par la brigade d'intervention de la MONUSCO, venaient de chasser les combattants du M23 des dernières positions qu'ils occupaient à Chanzu et Runyonyi, dernières places fortes du M23 à la frontière du Rwanda et de l'Ouganda.

Le même jour, 1.600 combattants du M23 s'étaient rendu aux autorités ougandaises.

La fin du M23 marquait ainsi la première victoire de l'armée congolaise contre une rébellion importante depuis la fin de la sécession du Katanga, en 1963.

A l'époque, l'intervention de troupes étrangères avait été décisive pour ramener dans le giron congolais cette riche province du sud-est du pays qui s'était séparée en 1960, au moment où l'ancien Congo belge devenait indépendant.

Depuis, le Nord-Kivu, a été le foyer de multiples rébellions : l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) de Laurent-Désiré Kabila, ensuite l'épicentre de la rébellion du RCD-Goma (la grande guerre africaine de 1998 à 2003 impliquant une dizaine de pays sur tout le territoire congolais) et de plusieurs groupes rebelles.

(Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd)




Job KAKULE

Job KAKULE - 07/11/2022 09:53 - Répondre 

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