Dans une récente publication su X (ex- Twitter), le colonel Chris Magezi, porte-parole de l’armée ougandaise (UPDF), avait envoyé un message ferme aux dernières factions actives de la milice CODECO en Ituri leur demandant de cesser avec les attaques contre des populations civiles, menaçant de les pourchasser en cas de refus.
Par cette déclaration, le colonel Magezi a souligné la disponibilité de l’UPDF à soutenir les efforts de paix tout en prévenant que toute attaque contre des civils restera une ligne rouge et sera sévèrement réprimée.
Une sortie qui intervient alors que certaines factions de la CODECO poursuivent des attaques meurtrières, notamment dans les territoires de Djugu, Irumu et Mahagi, malgré des démarches de paix entamées avec d’autres branches de cette milice.
L’armée ougandaise, rappelant avoir désormais le contrôle de l’ensemble de la frontière commune avec la RDC, de Lubero au Nord-Kivu jusqu’à Mahagi en Ituri, dans le cadre des opérations conjointes avec les FARDC, insiste sur le fait que le dialogue est possible, à condition que ces groupes armés renoncent à cibler les populations civiles.
Contexte
La Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO), principalement active en Ituri, est régulièrement accusée de massacres, de violences sexuelles et de pillages.
Bien que plusieurs factions aient intégré des processus de paix, d’autres poursuivent des attaques particulièrement sanglantes contre les civils.
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