Au moins huit personnes ont été tuées et au moins 400 ont été blessées, dont 83 sont dans un état grave dans des manifestations organisées le mercredi 25 juin dans tout le Kenya en commémoration du mouvement citoyen de 2024.
Des chiffres avancés par plusieurs ONG qui indiquent que la jeunesse s’est mobilisée massivement pour commémorer le premier anniversaire de la prise du Parlement, qui avait été le point d’orgue de semaines de mobilisation de la Génération Z contre une loi de finances très contestée.
Pour rappel, la répression policière avait fait plus de 60 morts, et c’est à eux que cette mobilisation a été dédiée ainsi qu’à toutes les victimes de violences policières.
« On ne peut laisser tuer les gens comme s’ils étaient des mouches. Des personnes continuent de disparaître. Regardez l’affaire Albert Ojwang. Il est arrêté par la police et tout d’un coup, il est mort. Ils essaient de nous tuer », a lancé une manifestante.
Des scènes de guérilla urbaine ont été rapportées à Nairobi où des manifestants ont jeté des pierres sur les officiers aux abords de la présidence avant d’être ciblés par des jets d’eau, des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc lancés par des forces de l’ordre qui ont essayé de les disperser.
Dans a foulée, l’Autorité des communications du Kenya a interdit la couverture en direct des manifestations et a demandé aux télévisions et radios de mettre un terme à leurs diffusions.
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