Les pays membres de l’ONU exigent à l’unanimité de la Russie, l'arrêt de la guerre en Ukraine

Si certains ministères des Affaires étrangères ont publiquement condamné l'invasion russe en Ukraine, d'autres ont voulu maintenir une certaine distance, tout en exhortant les belligérants à la négociation.

Les pressions diplomatiques, de l'Union européenne comme de la Russie, se sont multipliées depuis le premier jour pour qu'ils expriment leur point de vue sur la guerre. 

Dans un discours très remarqué, c'est le Kenya à l'ONU, le premier, qui a condamné l'usage de la force par la Russie et le mépris de la diplomatie. 

Dans la suite, le Ghana, membre du Conseil lui aussi, a dit son soutien à « l'intégrité territoriale de l'Ukraine », comme le Gabon, troisième membre africain, qui a également voté la résolution condamnant « l'agression » russe et appelé à un cessez-le-feu immédiat.

Aussi, la Cédéao, ainsi que le président sénégalais Macky Sall et celui de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat, ont eux aussi « condamné (…) l'invasion militaire » et « exhorté » les deux parties à « un cessez-le-feu » et à des « négociations sans délai », de même que la RDC, le Niger, le Maroc, la Côte d'Ivoire et l'Afrique du Sud, pourtant alliée de la Russie au sein des Brics, ou encore le Nigeria.

Mais la Russie n’a pas manqué de soutiens. L'Érythrée, la Corée du Nord, la Biélorussie ou encore la Syrie, ont voté contre la saisie du Conseil des droits de l'homme.

Mais en même temps, de nombreux pays africains n'entendent pas céder à la pression à prendre parti dans ce conflit.

Madagascar s'est ainsi refusé à condamner la Russie.

D'autres enfin se sont concentrés sur le sort de leurs ressortissants en détresse en Ukraine, ou bien sont restés circonspects ou silencieux, comme le Mali ou la République centrafricaine, mais aussi parmi les plus importants l'Égypte, la Tunisie, l'Algérie, le Congo, l'Éthiopie, le Tchad et le Soudan.




Julien BAMUPENDE

Julien BAMUPENDE - 02/03/2022 19:57 - Répondre 

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