
Après de nouvelles accusations du gouvernement congolais, qui a dénoncé de nouvelles exactions commises par le M23 dans les zones sous son contrôle au Nord-Kivu et au Sud-Kivu ; le mouvement rebelle réagit et se défend.
Dans un communiqué publié ce dimanche 22 juin 2025, le M23 a rejeté les allégations formulées par le ministre de l’intérieur de la RDC qui a rapporté des actes de violation de l’intégrité du territoire national, des assassinats, des bombardements aveugles, des tortures, des viols et des pillages ; accusant à son tour le régime de Kinshasa de répression sanglante des civils, d’actes de cannibalisme, de promotion de discours haineux ou encore d’instrumentalisation du tribalisme comme outil de division.
COMMUNIQUÉ OFFICIEL DE L’ALLIANCE FLEUVE CONGO DU 22 JUIN 2025. pic.twitter.com/Js81HAx4sK
— Lawrence KANYUKA (@LawrenceKanyuka) June 22, 2025
Le mouvement rebelle, qui a également reproché au gouvernement congolais l’élimination méthodique des opposants politiques et l’instauration d’une tyrannie comme mode de gouvernance, a avancé que ce dernier « n’a aucune leçon à donner. »
« L’action de notre mouvement est fondamentalement révolutionnaire et profondément humaniste pour restaurer la dignité du Congo et des congolais », conclut-il.
Il faut dire que ces nouvelles accusations mutuelles entre Kinshasa et le M23 révèle les tensions persistantes entre les deux parties après le non aboutissement de la médiation du Qatar faute d’un nouveau consensus.
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