« Les forces et faiblesses sur l’initiative relative à l'enseignement à distance en République Démocratique du Congo », c’est la thématique qui a été au centre des échanges dans l’émission « Parole des Opprimés » sur les ondes de la 96.5 FM, la Radio Grands Lacs Plein Évangile, (RTGLPE), Ce vendredi 24 Avril 2020, à Goma, au Nord-Kivu.

La pertinence de cette thématique a obligé le présentateur principal de l'Emission Prince Bagheni Kassero de faire appel au jeune Etudiant dans les Sciences de l’information et de Communication, Albert Isse. Pour lui, cette proposition du gouvernement est bonne pour une nation, d’ores-et-déjà préparée. Faisant allusion à toutes les réalités congolaises, il a précisé que cet enseignement à distance arrive en retard et ne va pas résoudre selon lui, les problèmes réels.

Les côtés positifs de l’initiative

L’invité a d’abord salué l’initiative, et a rappelé que sous d’autres cieux, les apprenants sont encadrés grâce à toutes les stratégies prises par le gouvernement. Parlant de la France, albert Isse a rappelé que l'enseignement à distance a déjà commencé, tout en précisant qu’au congo la mesure arrive avec retard d’autant plus que les apprenants ont passé plus d’un mois à la maison sans être encadrés.

« Bien qu’il n’y a pas d’écoles, bien que la situation sanitaire est préoccupante, toute initiative qui peut permettre que les enfants soient enseignés même en étant chez eux, ne sera pas rejetée », A-t-il souligné, avant de préciser que la décision devait tenir compte des niveaux de vie de la population de chaque milieu.

L’ensegnement à distance est-il discriminatoire ?

Ce jeune communicologue a précisé que cette initiative a plus d’une limite, parlant de niveaux de vie de la population, il a indiqué que cette initiative ne sera pas globalisante « imaginez cet enfant qui est à Mweso dans le territoire de Masisi, on lui dit qu’il va étudier à la radio ou à la télévision, passez vous qu’il aura la facilité de suivre cours d’autant plus qu’il est dans une zone où la pauvreté est accrue » déplore t-il avant de rappeler que le pays n’était pas préparé pour pratiquer pareil enseignement, « j’ai comme impression que nous cherchons à copier coller une idée pourtant les réalités de chez nous ne permettent pas que cela réussisse » ajoute t-il.

A qui profiterait cette initiative ?

Parodiant les propos des précurseurs de la pédagogie, albert Isse a souligné que cet enseignement à distance qui concernerait les calasses terminales (les Sixième années primaires et des humanités) qui, ne sera ni avantage pour les enseignants, ni pour les apprenant, car selon lui, apprenant doit être au centre de toute éducation et pour que les objectifs soient atteints, le suivi ne sera pas classé dans les oubliettes, chose qui ne peut pas être possibles pour un enseignement à distance.

Quelle alternative doit etre prise en compte pour sauver la situation ?

Abert Isse propose aux décideurs à permettre que dans les zones non touchées par la pandémie les élèves puissent rentrer à l’école, tout en respectant les mesures d’hygiène. «Je ne vois pas pourquoi les écoles ne sont pas permises d’ouvrir les portes dans les zones où il n’y a pas des cas positifs, certes le pays est touché par la pandémie mais certaines mesures doivent être particulières c’est-à-dire, autoriser le fonctionnement des écoles dans toutes les milieux où il n’y a pas de cas et là que les cas ont été guéris » propose t-il.




Job KAKULE

Job KAKULE - 26/04/2020 22:01 - Répondre 

Bien...


Prince Bagheni

Prince Bagheni - 26/04/2020 20:12 - Répondre 

allons seulement