Le chamboulement de la cour constitutionnel qui a débouché à l’éviction de Dieudonné Kaluba, président de cette haute cour et du juge Evariste-Prince Funga, fait toujours réagir.

Si les membres du cabinet de Dieudonné Kaluba ont dénoncé cette décision expliquant « qu’il s'agit d'une mascarade, une irrégularité, une fraude suicidaire à l'état de droit », l’ACAJ de Georges Kampiamba salue de son côté cette procédure de tirage au sort « qui s’est déroulée dans la transparence et en harmonie avec l’article 158 alinéa 4 et l’article 6 alinéa 2 de la Loi organique de la haute Cour. »

Elle indique par ailleurs que ce tirage au sort intervient avec un grand retard alors qu’il aurait dû être organisé en avril 2018.

Il faut dire que ce tirage au sort, intervenant dans un contexte marqué par la préparation des élections de 2023, interpelle plus d’une personne après, selon des sources concordantes, une crise de confiance entre le président de la Cour Constitutionnelle et le chef de l’Etat.

Le député national Delly Sesanga, coaouteur de la loi électorale actuellementsous examen à l’assemblée nationale, a exprimé son désarroi après cette décision et a appelé à combattre le régime actuel.

Un cadre du FCC, Patrick Nkanga, a de son côté expliqué que « la composition actuelle de la cour constitutionnelle procède du péché et va bientôt mourir dans le péché. »




Job KAKULE

Job KAKULE - 11/05/2022 14:58 - Répondre 

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