Malgré leurs revendications, les 2.500 lauréats du dernier concours de la magistrature n’ont pas eu gain de cause.

Certains parmi eux ont ainsi opté pour un sit-in continu devant la résidence présidentielle à la cité de l’OUA à Kinshasa.

Ceux-ci expliquent qu’ils attendent depuis des mois leur nomination qui n’intervient toujours pas ; une situation dans laquelle ils sont plongés, affirment-ils, « suite au non-respect du calendrier publié par le Conseil Supérieur de la Magistrature, et l’élasticité du processus de nomination et intégration. »

Cette situation est également à la base de la perte des emplois pour certains, qui étaient avocats conduisant les uns, à devenir des sans domicile fixe, puisque forcés à errer d’un foyer d’accueil à un autre à Kinshasa ; les autres à abandonner leurs familles sans soins.

D’autres encore affirment que leur union conjugale est au bord de dissolution au-delà de développer une angoisse permanente.

Ils rapportent que 4 parmi eux sont déjà décédés dans la capitale Kinshasa.

Déçus, ils disent attendre sans autre forme de procès leur nomination avant la fin de l’année.