Après avoir signifié clairement la volonté du l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social de réviser la constitution de la RDC ; le secrétaire général et président intérimaire du parti résidentiel Augustin Kabuya mobilise les cadres de son parti.
Celui qui avait expliqué que l’actuelle constitution la RDC est à la base de multiples blocages des institutions du pays, explique que celle-ci a démontré ses limites dans l’exercice du pouvoir public : « Elle est appelé à évoluer pour une adaptation à la gestion politique et au progrès de la société congolaise », soutient-il dans une note circulaire relative à la campagne de sensibilisation pour la révision de la constitution adressée aux cadres de l’UDPS.
Il présente cette proposition de révision constitutionnelle comme une promesse électorale de l’UDPS de longue date et une réforme capitale au-delà d’être un testament du père fondateur de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, « qui doit être respecté considérant que le parti est maintenant au pouvoir. »
CIRCULAIRE N°001 pic.twitter.com/y2nahkrABu
— Augustin KABUYA (@AugustinKabuyaT) October 11, 2024
Il faut dire que cette démarche est rejetée par une bonne partie de l’opposition qui y voit une manœuvre de Félix Tshisekedi « de s’octroyer illégalement un nouveau mandat » au-delà des deux mandats autorisés par l’actuelle constitution, et même de rallonger sa durée de 5 à 7 ans.
Et pour certains observateurs, ce qui était jusque-là comme "de simples rumeurs" sur l’organisation d’un référendum, prend petit à petit forme, et risque de diviser la classe politique congolaise au sein même si l’influence de l’opposition est quasi inexistante.
Et il n’y a pas que l’opposition qui est contre cette proposition de révision constitutionnelle ; certains acteurs de la société civiles y marquent aussi leur opposition.
C’est le cas de Jean-Claude Katende, un défenseur des droits de l’homme qui critique l’importance et l’opportunité de d’une éventuelle révision constitutionnelle alors que le pays fait face à de nombreux défis : « Comment est-ce que nous congolais pouvons accepter qu'on change la constitution pour donner un pouvoir des longues années à des personnes qui gèrent le pays avec des tâtonnements et qui ne sont pas encore arrivés à convaincre après plus de 5 ans de gouvernance. Accepter pareille chose, c'est sacrifier l'avenir du pays et des congolais », a-t-il écrit récemment écrit sur X.
1 Commentaire
Joseph Seven - 11/10/2024 12:28 - Répondre
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