Une brève cérémonie de remise et reprise a eu lieu ce lundi 14 juin à l'agence de prévention et de lutte contre la corruption entre le coordonnateur sortant Ghislain Kikangala et le nouveau coordonnateur Thierry Mbulamoko, en présence du Directeur de Cabinet Adjoint du Chef de l'état chargé des questions politiques, juridiques et diplomatiques, Nicole Ntymba Bwatshia.

Dans son mot de circonstance, le coordonnateur sortant, Me. Kikangala a fait un état des lieux de l'agence et présenté le bilan de son mandat.

Il a félicité son successeur et lui a souhaité un franc succès dans ses nouvelles responsabilités avant de parler du travail abattu par tout le personnel envers qui il a rendu un hommage mérité.

À son tour, Thierry Mbulamoko, nouveau coordonnateur nommé le 26 mai dernier par le Président Félix Tshisekedi, n'a pas manqué, de rappeler d'un ton rassurant la mission de l'APLC et de ce qu'il entend amener comme apport dans ses nouvelles charges.

La lutte contre la corruption est l'un des piliers importants de la mandature du chef de l'État, a-t-il rappelé.

Il a ainsi fait appel à toutes les couches de la société à s'associer à ce combat de prévention et de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux.

« Une page se tourne aujourd'hui pour L'APLC. C'est un moment de changement avec une nouvelle approche, une nouvelle méthode », a-t-il déclaré ajoutant être déterminé à accomplir avec fidélité, loyauté et détermination, la mission lui confiée par le Chef de l'Etat.

Créée par une ordonnance présidentielle du 17 mars 2020, l'APLC a pour principale mission de définir et mettre en œuvre tous les programmes permettant de détecter des agissements susceptibles d'être considérés comme relevant de la corruption ou d'une infraction y assimilée, de mener toutes études et diligenter des enquêtes nécessaires; de provoquer des poursuites pour faire sanctionner toutes personnes ou groupes de personnes, organisations, organismes, entreprises ou autres services impliqués dans les actes de corruption, de blanchiment de capitaux et des faits assimilés dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur.

Mais cette structure est très critiquée par de nombreux analystes qui la trouvent inopportune.