Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) exprime sa « profonde préoccupation » face à la crise qui s’aggrave dans les Hauts Plateaux de Fizi et Mwenga, dans le Sud-Kivu. Dans un document publié lundi, OCHA appelle à des mesures urgentes pour permettre aux organisations humanitaires d’atteindre les communautés affectées par les violences.
OCHA réclame la fin des violences contre les civils
L’agence onusienne demande à l’ensemble des parties au conflit de mettre fin aux attaques, aux intimidations et aux exactions qui continuent de pousser des milliers de personnes à fuir leurs villages.
OCHA insiste : la protection des civils doit être prioritaire et leur liberté de mouvement pleinement garantie.
Accès humanitaire entravé
D’après la note de plaidoyer, les acteurs humanitaires se heurtent à de multiples obstacles, notamment l’insécurité persistante et l’absence de couloirs sécurisés.
OCHA plaide pour l’ouverture immédiate de passages humanitaires afin de permettre la circulation de l’aide et des civils.
Sécuriser le personnel humanitaire
L’agence souligne aussi la nécessité de protéger les équipes humanitaires, les centres de santé et les biens médicaux. Les médicaments et les convois sanitaires doivent pouvoir circuler sans restriction, rappelle OCHA.
Un appel à toutes les parties
Ces recommandations, précise OCHA, s’adressent indistinctement à tous les acteurs impliqués dans le conflit. Leur seul objectif : garantir la protection des populations et le respect du droit international humanitaire.