Dans une interview accordée à la journaliste Paulette Kimuntu le weekend dernier, l’ancien ministre des finances Nicolas Kazadi est revenu sur la gestion des finances publiques par le régime Tshisekedi, caractérisée par de multiples scandales financiers dans lesquels il a lui-même été épinglé dans le dossier des lampadaires.

« Nous aimons trop la jouissance. Certains veulent qu’on se partage l’argent des projets et réfléchir aux projets par la suite », a affirmé l’ancien argentier national qui a fait savoir qu’au cours du premier mandat de Félix Tshisekedi, l’État a créé 53 structures sans aucune prévision budgétaire.

Ce haut cadre de l’UDPS a également indiqué que l’enveloppe budgétaire de l’assemblée nationale et du sénat qui était de près de 5 Milliards de Francs congolais par mois en 2017 et 2018, a grimpé jusqu’à 47 Milliards des Francs congolais en 2022 et 2023.

Nicolas Kazadi a affirmé avoir été mis en cause dans certains dossiers de détournements par des détracteurs, d’autres proches du Président Félix Tshisekedi « pour le discréditer dans l’opinion publique. »

Et pour certains opposants, cette sortie de l’ancien ministre des finances confirment les malversations financières, la corruption et les détournements qui caractérisent le régime Tshisekedi.

« Nicolas Kazadi reconnaît implicitement enfin, comme bien d’autres avant lui, que la gouvernance de Félix Tshisekedi nuit gravement au pays », a indiqué Claudel Lubaya qui a réitéré que la gestion made in UDPS est basée sur la jouissance, la corruption, les rétro-commissions et les détournements de fonds publics.

Pour l’ancien député national, Nicolas Kazadi rejoint ainsi son Secrétaire général, Augustin Kabuya, qui avait aussi reconnu que l’UDPS, arrivée au pouvoir, « ne s’intéresse plus au peuple, mais à ses propres intérêts et avantages. »

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