
Alors qu’il n’a pas exprimé ne serait-ce qu’une compassion aux familles de 119 personnes tuées dans un nouveau massacre des terroristes ADF dans les territoires de Beni et Lubero en province du Nord-Kivu, le gouvernement congolais trouve sa parole « pour condamner les frappes israéliennes ce mardi 9 septembre 2025 contre des responsables du Hamas à Doha au Qatar. »
Dans un communiqué, Kinshasa se dit préoccupé par cette escalade soulignant « le rôle central du Qatar dans les négociations directes avec le M23. »
#RDC : 24 heures après le massacre de 100 civils congolais par les #ADF à #Beni et #Lubero, le gouvernement congolais demeure étrangement silencieux face à ce drame humanitaire d’une ampleur tragique.
— Georges Kisando Sokomeka (@GeorgesKisando) September 9, 2025
Et pourtant, #Kinshasa trouve le temps et les moyens de publier immédiatement… pic.twitter.com/Q0ChoPSxOD
Et pour nombreux, l'attitude du gouvernement central interroge quand on remarque que ce dernier ignore totalement les actes de cruauté perpétrés régulièrement par les ADF à Beni et Lubero sans toutefois agir pour y mettre fin, mais saute sur chaque rapport de tuerie des civils ou de violation de droits de l'homme imputés au M23, qui pourtant affirme son autorité de fait dans les zones qu'il contrôle.
D'autres vont plus loin soutenant que chaque meurtre qui n'implique pas directement ou indirectement le M23, "est volontairement passé sous silence par Kinshasa qui ne jure qu'à la diabolisation du mouvement rebelle pour le discréditer sur la scène internationale, plutôt qu'à garantir pleinement la protection de la population", l'une de ses plus grandes responsabilités qu'il veut décidément attribuer à la communauté internationale.