A cause de son attachement remarqué  au pouvoir, qui a pratiquement paralysé sa lucidité, Monsieur WALLE a tenté vainement d'éviter l'inévitable.

Cherchant à s'accrocher à tout prix à un fauteuil, pourtant éjectable, Walle Lufungula a multiplié des stratégies de tout genre pour rallonger sa survie politique.

Malheureusement, ces stratagèmes ont plus que jamais mis à nue l'inutilité d'un régime qui utilisait résolument le pouvoir d'État pour son propre intérêt.

Nous (la LUCHA) avons été les premiers à alerter l'opinion publique et politique sur la gouvernance du déchu, qui, dès ses premiers jours, s'illustrait avilissante et paupérisante, et surtout sans vision.

Nous l'avons qualifiée de Kakistocratie pour interpeller l'opinion de sa malveillance.

Après, s'en était suivi le cadre de concertation provinciale de la société civile (CCPSC) qui, à travers un rapport citoyen avait étalé le déficit d'un système prédateur et clientéliste et ce, au prix de la tête de son président, Mr. Alphonse LONGONGO qui fut face aux menaces abjectes.

Après, les députés provinciaux s'étaient invités dans la lutte avec des motions qui n'aboutissaient pas tantôt à cause de l'amateurisme du bureau de l'Assemblée provinciale, tantôt à cause des appétits voraces du lucre de certains élus provinciaux.

Mais la dynamique citoyenne contre ce régime devenait de plus en plus large.

Ceci doit servir de leçon, non seulement au gouverneur intérimaire Maurice ABIBU SAKAPELA (qui partage d'ailleurs le bilan chaotique de la gestion contestable de la province par WALLE) mais aussi au prochain gouverneur qui sera élu.

Ils doivent apprendre à fédérer les aspirations profondes de la population dans leurs programmes de gestion, et gouverner non pas pour eux-mêmes, ou leurs familles biologiques et/ou politiques, mais pour le bien-être collectif de la population.

Car des petites actions peuvent venir l'ouragan qui peut éjecter n'importe qui au sommet de la province.

En perspective, il faudrait que la CENI fixe rapidement le calendrier des élections pour doter la Tshopo d'un nouveau leadership que nous voulons visionnaire pour imprimer une gouvernance résiliente à même de nous sortir de l'asphyxie socio-économique dans laquelle nous a laissé ce régime que nous qualifions de kakistocratique. 

Jedidia Mabela, Militant de la LUCHA.