
L’auditorat Général des FARDC a requis le lundi 25 août 2025 lors d’une audience à la haute cour militaire une peine de 15 ans de prison ferme et la révocation au sein des forces armées contre une quarantaine d’officiers supérieurs de l’armée congolaise, poursuivis par la justice militaire pour complot visant à renverser par les armes le régime du président Félix Tshisekedi.
Et parmi les prévenus figure le général de brigade de l’unité de la Garde Républicaine Ericsson Bakati, présenté comme l’un des principaux instigateurs de ce complot.
Ce dernier est considéré comme le cerveau de ce qui est appelé « Collège des Officiers des FARDC » dont les membres avaient déclaré dans une vidéo projetée par le ministère public au cours d’une audience de ce procès qui a débuté en avril dernier, « la fin du régime de Tshisekedi », annonçant par ailleurs la prise du pouvoir par les militaires.
Ceux-ci avaient également accusé dans cette même vidéo le Président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila ainsi que les rebelles du M23 « d’être responsable des massacres des populations civiles. »
Pour rappel, ce procès avait débuté après que le ministre de la justice d’alors, Constant Mutamba, avait fait savoir que le président Félix Tshisekedi a échappé « à plus de 100 tentatives de coup d’État. »
Et dans ce registre, une autre tentative de coup d’État avait été étouffée par les FARDC en mai 2024 ; ce qui laisse craindre des velléités de déstabilisation des institutions de la République.