Alors qu’il était présenté comme le candidat de l’union sacrée pour occuper la présidence de l’assemblée nationale après la démission de Vital Kamerhe, le député national Aimé Boji Sangara va devoir faire valider son dossier auprès du secrétariat permanent de cette plateforme politique de Félix Tshisekedi.

Il a ainsi déposé officiellement sa candidature ce jeudi 23 octobre 2025 au poste de président la chambre basse du parlement auprès du Professeur André Mbata.

L’ex-ministre de l’industrie et cadre de l’UNC, qui a dû démissionner du gouvernement pour succéder au président de son parti politique, a fait savoir que sa démarche témoigne de son engagement envers la discipline du regroupement et se dit prêt à suivre les orientations du président Félix Tshisekedi.

Il faut dire que la candidature d’Aimé Boji, un temps présentée comme celle approuvée par l’autorité morale de l’Union sacrée de la nation, a suscité de nombreuses réactions, certains députés nationaux de cette même majorité politique estimant qu’il fallait trouver le nouveau président de l’assemblée nationale parmi les députés qui y sont déjà.

Et son élection risque d’être comprise puisqu’un autre cadre de son propre parti politique, Jean-Baudouin Mayo Mambeke qui est l'un des fondateurs de l’UNC, a lui aussi annoncé qu’il sera candidat à ce poste, tout comme Christophe Mboso N'Kodia Pwanga, actuel 2ème vice-président de l’assemblée nationale et président de cette chambre basse du parlement lors de la dernière législature, compte bien faire son come-back.

Reste à savoir lequel de ces trois prétendants sera investi par l’union sacrée et s’il bénéficiera de la confiance des députés nationaux qui semblent plus que jamais en désaccord avec le directoire de la plateforme politique de Félix Tshisekedi qui est au bord de l’implosion après le départ précipité de Vital Kamerhe.