L’État-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) rejette catégoriquement les récentes accusations du groupe armé MRDP-TWIRWANEHO sur la préparation d’un massacre des populations civiles dans les hauts plateaux de Fizi en province du Sud-Kivu.

Ce groupe armé actif dans cette zone avait alerté sur une prétendue « infiltration de combattants FDLR formés et armés au Burundi et qui préparaient des massacres ciblés contre les populations Banyamulenge. »

Et pour les FARDC, ces allégations sont « dénuées de tout fondement » et ne visent qu’à manipuler l’opinion publique nationale et internationale : « Elle constituent une tentative d’aliéner l’opinion nationale et internationale, et de saboter les efforts entrepris dans le cadre des processus de paix de Washington et de Doha », avance le Général-Major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC.

Un projet de massacre attribué à Twirwaneho et Red Tabara

Dans le même temps, les FARDC affirment par contre « disposer d’informations crédibles et vérifiées concernant un projet de massacre planifié à Minembwe, visant les mêmes populations banyamulenge » : « La planification de ce pogrom a pour but de provoquer un tollé et en imputer la responsabilité aux gouvernement congolais et burundais à travers leurs forces de défense et de sécurité », affirme le porte-parole de l’armée congolaise qui dénonce par ailleurs « les appétits criminels de ces forces du mal et leur tendance à torpiller les efforts entrepris pour le retour de la paix dans l'Est de la RDC. »