Les habitants de la ville de Goma ont bien accueilli le spectacle « Gomatricielle » de ce samedi 8 octobre à l’institut français.
Un projet artistique qui a réuni 7 jeunes filles qu’on appelle encore affectueusement « boules d'énergies », autour du slam, de la musique et de la danse.
La présentation artistique suivie de la vente d’un recueil portant le même nom et contenant 14 textes issus de la résidence « Slam au féminin pour changer le quotidien au Congo. »
Apres la publication du recueil de textes slam « Gomatricielle » dans plusieurs pays d'Afrique et d’'Europe, notamment en Belgique, au Burundi, et exposé à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, les slameuses qui ont participé à cette œuvre sont Esther Abumba, Rita Zaburi, Eliane Feza, Fabienne Balola, Ketya Bitita, Linda Light et Francisca Dheve, ont estimé qu’il est bénéfique pour la ville de Goma de lire ces plumes qu’elle a vues naitre et grandir.
Gomatricielle, les filles que le volcan a engendrées, maintenant à Goma
Apres la restitution des ateliers avec la slameuse belgo-burundaise Joy Kayaga à l’Institut Français de Goma, les participants ont été invité de donner leurs textes pour constituer un recueil de slams.
La raison ? immortaliser leur fine poésie scandée sur scène et donner cette chance à ceux qui ne peuvent pas atteindre le spectacle de lire et connaitre ce qu’est en vrai, la plume gomatracienne, « la plume des filles engendrées par le volcan. »
C’est à la suite de ces ateliers que le recueil sera publié et exposé en Belgique, au Burundi, dans la ville de Bukavu et maintenant à Goma.
Signalons que le recueil a été lancé officiellement à un moindre coût de 5 dollars américains seulement.
« Gomatricielle », c’est plus qu’un simple mot, ça veut dire pour ces artistes « qu’elles sont des filles qui donnent vie », et chaque mot qui sort de leurs bouches donne naissance à une nouvelle vie.
Elles se présentent comme des filles engendrées par le volcan.
🔴 Officiel le recueil #Gomatricielle à était lancé officiellement à ce samedi 8.09.2022 à l'Institut français de #Goma. pic.twitter.com/sAg5eKKduP
— Samuel ABIBA (@Journaliste24) October 8, 2022
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