Alors que le Président Félix Tshisekedi a rejeté les différentes initiatives de dialogue en cours et particulièrement l'initiative de la fondation Thabo Mbeki, prévue à partir de ce mercredi 3 septembre 2025 en Afrique du Sud ; d’autres parties invitées ont confirmé qu’elles y prendront bien part.

C’est notamment le cas de l’AFC/M23 dont le coordonnateur Corneille Nangaa a expliqué que ces assises, loin d’être un dialogue national, « sont une séance d’échanges sur les modalités des gestions de crise en Afrique. »

Il dit avoir dépêché « une très forte délégation à cette conférence » considérant que l’édition de cette année porte sur la crise en RDC, et que son mouvement « encourage toutes les initiatives de résolution pacifique de la crise. »

Dans le même temps, les opposants Moise Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo, Claudel Lubaya, Jean-Marc Kabund ou encore Seth Kikuni ; ont confirmé leur participation à cette conférence qui se tiendra près de Johannesburg.

Seul l’opposant Martin Fayulu a décidé in extremis de décliner son invitation à cette conférence expliquant que plusieurs éléments fondamentaux demeurent non communiqués dont les thématiques abordées, l'agenda des panels ainsi que les dispositions protocolaires ; « un flou qui suscite une certaine perplexité », soutient-il avançant par ailleurs « qu’un processus de dialogue national inclusif est actuellement en gestation au niveau national. »

Côté société civile, le défenseur des droits humains Jean-Claude Katende a également signifié qu’il ne se rendra pas en Afrique du Sud « du fait de la position controversée de Thabo Mbeki sur la crise en RDC. » 

La CENCO et l’ECC, invitées également, n’ont pas encore communiqué jusque-là quant à leur participation ou non à cette conférence sur la paix.