Pour certains c’est une nécessité, pour d’autres c’est une gêne, en tout cas, le couvre-feu généralisé qui est entré en vigueur depuis plus de trois mois maintenant, fait toujours réagir.

Restaurateurs, Taximan, professionnels de santé, … tous s’expriment sur ce sujet depuis l’annonce des mesures restrictives pour lutter contre la propagation de la pandémie par le président de la république.

Pour rappel le couvre-feu, décrété sur l’ensemble du territoire national, débute à partir de 21h jusqu’à 5h du matin, mais depuis maintenant quelques semaines, il semble ne plus être en vigueur puisque même les forces de l’ordre ne sont plus aussi rigoureux comme c’était le cas durant les premières semaines. 
Celui-ci est devenu insupportable pour une majorité de la population habituée, dans certaines villes, à capitaliser les heures tardives de la soirée, soit pour s’approvisionner en aliments, soit pour s’éclater dans des bars et restos.

Mais depuis, la courbe de contamination est descendante et les chiffres de nouveaux guéris sont en croissance.

Un couvre-feu long et fastidieux

Il faut dire que ce couvre-feu généralisé, intervenu après une année désastreuse dans quasiment tous les secteurs, s’avère long, plus que le précédent, et fastidieux pour de nombreux travailleurs et débrouillards.

Ainsi, les taximan-motos accusent les forces de l’ordre des tracasseries nocturnes avec comme prétexte la violation du couvre-feu.

L’autre secteur touché par les dernières mesures restrictives reste l’éducation. 
Si les autorités ont décidé de rouvrir les écoles et universités ce lundi dernier, enseignants et élèves s’étaient plaints de voir les autres secteurs fonctionner normalement fustigeant cette décision de suspendre les cours.

Si rien n’est moins sûr dans ce secteur plus que jamais malmené avec notamment la gratuité de l’enseignement de base qui ne met pas d’accord toutes les parties, la mesure du couvre-feu elle ne devrait pas cette fois affecter ce secteur de l’éducation.