
Le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité ce mercredi 2 juillet 2025 la résolution 2783 (2025) qui reconduit jusqu’au 1er juillet 2026 les mesures prises contre toutes les personnes et entités non gouvernementales menant des activités sur le territoire de la République démocratique du Congo (RDC).
Par le passé, le conseil de sécurité de l’ONU a défini ces mesures comme étant nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects, depuis leur territoire ou par leurs nationaux, ou au moyen d’aéronefs immatriculés sur leur territoire ou de navires battant leur pavillon, d’armes et de tout matériel connexe, ainsi que la fourniture de toute assistance et de tout service de conseil ou de formation se rapportant à des activités militaires, y compris tout financement et toute aide financière, à toutes ces personnes et entités non gouvernementales.
Dans le préambule de ce nouveau texte préparé par la France, « le Conseil condamne toutes les menaces qui pèsent sur la sûreté et la sécurité des soldats de la paix et du personnel des Nations Unies, ainsi que les actes qui entravent l’exécution du mandat de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO). »
Se félicitant de l’adoption de cette résolution par laquelle le mandat du point focal pour les demandes de radiation et la procédure à suivre ont été renforcés, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé en outre « de proroger jusqu’au 1er août 2026 le mandat du Groupe d’experts créé en 2004 pour assister le Comité des sanctions. »
Lors de la présentation de ce texte, la France a expliqué que le régime des sanctions et son Groupe d’experts « sont des outils centraux pour lutter contre les violences et la déstabilisation dans l’est de la RDC » : « Ils contribuent à accompagner tous les efforts de paix en cours, dont la conclusion, le 27 juin dernier, d’un accord entre la RDC et le Rwanda sous la facilitation des États-Unis », affirme-t-elle.
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