Ce jour-là, 23 novembre comme aujourd'hui, mais 2020, à l’hôtel Séréna de Nairobi (au Kenya), l'UNC de Vital Kamerhe et l’UDPS de Felix Tshisekedi scellent une alliance pour la présidentielle de décembre 2018.
Principal point de l'Accord : Vital Kamerhe se désiste au profit de Félix Tshisekedi qui, en cas de victoire, lui garantit le poste de Premier ministre.
Les deux hommes s'engageaient ainsi à marcher désormais main dans la main et pour une période de 10 ans.
Lors de la signature de leur accord, les deux hommes parlent d’un "ticket gagnant", et forment une plateforme électorale qu'ils appelleront "Cap pour le Changement" (CACH), présidée par Félix Tshisekedi qui devient candidat unique.
Il était prévu, en outre, qu'en cas de victoire, Félix Tshisekedi choisirait Vital Kamerhe comme chef du gouvernement. Puis au bout de cinq ans, ils inverseraient les rôles. Donc l’accord couvrait une décennie, avec un mandat présidentiel chacun et une primature chacun.
Enfin, l'"Accord de Nairobi" prévoyait également le partage des postes.
L'UDPS de Félix Tshisekedi contrôlerait les Affaires étrangères, l'Intérieur, la Sécurité et l'Assemblée.
En plus de la magistrature, l’UNC de Vital Kamerhe obtiendrait la présidence du Sénat, la gouvernance de la Banque centrale, les ministères des Finances, des Infrastructures de la Défense et de la Justice.
Pour rappel, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe sont les deux leaders qui avaient retiré leurs signatures de l'Accord de Genève du 11 novembre 2018 faisant de Martin Fayulu le candidat commun de l'Opposition.
Selon eux, ils avaient été victimes d'un complot, indexant Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, écartés de la course à la magistrature suprême par la Cour constitutionnelle.
(Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd)
1 Commentaire
Job KAKULE - 24/11/2020 07:02 - Répondre
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