Le Président Félix Tshisekedi a participé le lundi 9 décembre à Kinshasa, à une Conférence organisée par l’Inspection générale des Finances (IGF) et le Forum des Inspections générales des Finances et Institutions assimilées (FIGE), à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la lutte contre la corruption, sous le thème : « Mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs ».
Le Chef de l’État, qui a rappelé à cette occasion les actions qu’il a entreprises depuis qu’il est à la tête de RDC pour lutter contre la corruption dans le pays, « a réitéré sa volonté de garantir un contrôle rigoureux des finances publiques » : « La corruption n'est pas une simple entorse administrative, elle n'est pas un détail dans la gestion du bien-être. Elle est une perversion morale et sociale, un affaiblissement insidieux de nos institutions, un détournement continu du destin collectif. Elle mine la crédibilité de l'État, sape la confiance mutuelle qui doit exister entre gouvernants et gouvernés, et plus largement, elle brise l'élan même du développement », a déclaré Félix Tshisekedi.
Il a relevé par ailleurs que la jeunesse se doit d’être la clé de voûte de la lutte contre la corruption : « les jeunes portent en eux l'énergie, la vigueur morale, le sens du bien commun et de la justice nécessaire pour transformer nos pratiques. Ils constituent un vivier inestimable de citoyens éclairés capables de s’opposer aux abus, de refuser les compromissions et de se former aux bonnes pratiques », a ajouté le président Félix Tshisekedi.
De son côté, l’Inspecteur général des Finances-Chef des services, Jules Alingete, a indiqué qu’« en organisant cet événement, l'IGF entend renforcer l'engagement des jeunes congolais dans la lutte contre la corruption, un fléau qui entrave le développement du pays ».
Notez que depuis l'adoption de la Convention des Nations Unies contre la corruption le 31 octobre 2003, la journée internationale de lutte contre la corruption est observée chaque année, le 9 décembre, pour attirer l'attention du public sur les problématiques de lutte contre la corruption.
La RDC a abrité cet événement en sa qualité de vice-Présidente du FIGE, une conférence internationale qui regroupe 12 dont l’Angola, le Burkinafasso, Djibouti, le Mali, le Niger, l’Ouganda, le Congo, la Guinée Conakry, la Somalie, le Tchad et le Togo.
Elle en assumera la présidence rotative de 2026 à 2028, précise-t-on.
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