Le secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre la Croix, a conduit ce samedi 30 juillet 2022, auprès du président de l'Assemblée nationale de la RDC, Christophe Mboso N'Kodia Pwanga, une forte délégation des Nations unies.

L'essentiel des échanges a tourné autour de la situation dans le Nord-Kivu en rapport avec les manifestations anti-MONUSCO.

Accompagné, entre autres, de Mme Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC et cheffe de la MONUSCO, Jean-Pierre la Croix, a souligné qu’il est important de tirer des leçons de toutes ces manifestations : « Il était d'abord important de rendre hommage à toutes les victimes des incidents tragiques de ces derniers jours, notamment les victimes congolaises et le personnel des Nations Unies. J'ai été sensible au message du président de l'Assemblée nationale dans ce contexte. Nous nous sommes aussi convenus qu'il est important de nous serrer les coudes, de travailler ensemble, de regarder ce qui s'est passé et d'en tirer des leçons. Chacun a des efforts à faire, de part et d'autre, d'une manière claire », a-t-il fait savoir à la presse.

De ce fait, a expliqué Jean-Pierre de la Croix, les Nations Unies s'inscrivent dans ce plan de désengagement et de retrait de ses troupes du territoire congolais, mais elles souhaitent travailler d'abord aux conditions de retour de l'autorité de l'Etat, avant de se retirer, a-t-il signifié.

« La MONUSCO souhaite créer des conditions du retour de l'autorité de l'Etat pour qu'elle puisse elle-même partir. C'est le sens du plan de transition qui a été discuté avec le gouvernement et nous souhaitons que ce plan soit mis en œuvre avec des efforts nécessaires, de part et d'autre, dans les domaines civil et de la sécurité », a-t-il fait savoir.

Au cours de cette entrevue avec le bureau de l'Assemblée nationale, la délégation des Nations Unies a salué par ailleurs les efforts diplomatiques menés au niveau régional : « Nous avons souligné l'importance des efforts diplomatiques qui sont conduits sous l'égide du Kenya et de l'Angola, parce que cette crise a une forte dimension régionale évidente. Il était absolument important que les décisions qui ont été prises dans le cadre de ces deux processus diplomatiques soient mises en œuvre rapidement ; que ce soit par la force régionale, que ce soit les efforts en matière de désarmement des groupes, que ce soit la mise en œuvre d'un mécanisme de vérification de sécurité renforcée au niveau de l'Est du Congo », a-t-il indiqué ajoutant qu’il est important de communiquer de la manière unie avec les responsables politiques, les autorités, sans cacher les faiblesse de part et d'autre, en mettant un accent sur les efforts et les réussites communes.




Job KAKULE

Job KAKULE - 30/07/2022 21:44 - Répondre 

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