Une cérémonie d'hommage a été organisée le lundi 2 septembre dernier à Goma aux 200 déplacés de guerre tués dans différents sites de déplacés dans le chef-lieu du Nord-Kivu et ses environs.

La ministre congolaise des Droits humains Chantal Mwavita, qui a pris part à cette cérémonie aux côtés du gouverneur militaire du Nord-Kivu ainsi que d’autres membres du Gouvernement central a déploré que ces victimes aient été la cible des rebelles « parce que déplacés de guerre. »

Si les services étatiques ont rejeté formellement les accusations selon lesquelles les corps des victimes n’ont pas été enterrés dignement aux cimetières GENOCOST de Kibati en territoire de Nyiragongo, d’autres interrogations persistent quant à l’exactitude du nombre évoqué.

Au lieu même de l’exposition des corps, au stade de l’Unité ; nombreux étaient persuadés que les cercueils rangés ne contenaient pas de dépouilles mortelles, soit contenaient « des pierres. »

Une théorie du complot qui a vite pris de l’ampleur quand certains critiquent ont soutenu que la capacité d'accueil des morgues dans la ville de Goma est plafonnée à 96 tiroirs.

Il faut dire que la veille, des informations de certains chefs de sites des déplacés indiquant que certains déplacés qui ont été inhumés sont mort des maladies soit de la faim ; ont suscité une certaine curiosité dans le chef de certains observateurs qui restent convaincus que la guerre en cours est devenue un fonds de commerce pour certains qui s’enrichissent sur le dos des victimes.