Le processus de paix de Nairobi initié par le président Félix Tshisekedi et soutenu par le Conclave des Chefs d'Etat de l’East African community, est désormais irréversible avec le soutien apporté par la communauté internationale.

C’est en tout que ce qu’affirme la présidence congolaise.

En prévision du prochain round de consultations et du 3ème conclave des Chefs d'Etat de la communauté, une équipe mixte RDC-Kenya est en tournée dans les provinces de l'Ituri, Nord -Kivu et Sud-Kivu.

Conduite par le Mandataire Spécial du Chef de l'Etat, Serge Tshibangu et M. Georges Masafu, l'Ambassadeur du Kenya en RDC, cette équipe conjointe rencontre, avec le soutien de la division politique de la MONUSCO, les acteurs concernés par ce processus de paix à savoir les groupes armés et les leaders communautaires.

La présence du diplomate Kenyan se justifie par le fait que le président Uhuru Kenyatta pilote le volet politique de ce processus et en assure la facilitation, rappelle la présidence congolaise.

A l'étape de Goma, point de regroupement du "Petit Nord ", regroupant les territoires de Masisi, Rutshuru, Walikale et Lubero , l'équipe mixte a échangé avec les responsables des 6 communautés à savoir les Hutu, les Nande, les Hunde, les Nyanga, les Tembo et les Tutsi.

Étant donné qu'il est clairement établi que les communautés locales ont de l'influence sur les groupes armés et que les liens paraissent évidents, il était donc nécessaire d'écouter ces leaders locaux, de les sensibiliser afin qu'à leur tour, ils influencent positivement les combattants armés à saisir l'opportunité leur offerte par le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi, explique la présidence de la république.

Au total 18 groupes armés actifs dans le petit nord ont longuement échangé, à tour de rôle, avec l'équipe mixte en présence des fonctionnaires de la MONUSCO.
6 groupes n'ayant pas pris part aux consultations de Nairobi 1 ont rejoint le processus dont le NDC/ Rénové de Guidon, l'APCLS et plusieurs factions Nyatura ; les 12 autres présents à Nairobi ont réaffirmé leur engagement à poursuivre le processus.

Les leaders communautaires, tout comme les groupes armés reconnaissent que les questions d'autodéfense des communautés, la coexistence difficile entre elles et les raisons économiques exacerbent les conflits armés, signifie-t-on, ajoutant que des pistes de solution ont été proposées afin de garantir le processus de réinsertion sociale.

Il a par ailleurs été rappelé à tous qu'il est hors de question de procéder à une intégration collective des démobilisés et le principe d'une justice transitionnelle pour les coupables des graves violations.

L'équipe présidentielle mixte est attendue dans le Grand Nord et en Ituri avant de se rendre dans la province du Sud-Kivu pour le même travail.




nzungu

nzungu - 19/05/2022 19:49 - Répondre 

Bien