
Lors de la dernière réunion du conseil des ministres, le Ministre de l’Agriculture a soumis l’Etat des lieux de quelques projets agricoles et les mesures d’urgence idoines préconisées.
Partant de Bukanga Lonzo, qui nécessite des moyens financiers conséquents pour parachever la récolte du maïs, à sa transformation en farine et en semoule et la préparation de la saison A 2021 qui débute déjà, en passant par le Programme Volontariste Agricole (PVA), la Plateforme Agroindustrielle de Lukula (PAIL) et Triomf société de production d’engrais, la situation globale a été passée en revue.
Comme solution immédiate, le Ministre de l’Agriculture a sollicité du Gouvernement le décaissement de fonds du Programme Agricole d’Urgence et d’Intervention Post Covid-19 approuvé en Conseil des Ministres en juin 2020 et dont le solde à débloquer est d’un montant de près de 40 millions de dollars.
Cette bagatelle prendra en charge la réalisation des travaux post-culturaux de la saison A 2020 sur les sites de Bukanga-Lonzo, Nkundi, Nkuadi, Sakadi et Mongata, mais aussi les travaux pré-culturaux de la saison A 2020 dans les sites sus-indiqués et les nouveaux sites identifiés.
Le Ministre de l’Agriculture a aussi fait état des discussions entre l’Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC) et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) au sujet du paiement des redevances dues à l’ONAPAC.
Il précise qu’il reste disposé à organiser des séances de travail avec toutes les parties intéressées pour trouver une solution holistique et durable.
Après débat et délibérations, le Conseil des Ministres a approuvé ce dossier.
Par ailleurs, le Ministre de l’Agriculture a présenté aux membres du Conseil le projet d’organisation du Forum national sur les états généraux de l’Agriculture sous le thème : « l’agriculture, clé de la croissance économique durable et de la réduction de la pauvreté en République Démocratique du Congo ».
Ces assises visent notamment à faire un état des lieux exhaustif de ce secteur.
Elles réuniront, dans les prochains jours, toutes les parties prenantes dans le but d’identifier et d’analyser les différentes contraintes qui bloquent la production, la transformation, la certification biologique et équitable, la recherche agronomique et la commercialisation des produits agricoles afin d’en formuler les recommandations idoines et/ou des pistes de solution pragmatiques.
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