Le Président Félix Tshisekedi, lors de la 55ème réunion du conseil des ministres tenue le weekend dernier, a réitéré sa volonté de lancer le Projet « Cantines Communautaires », sa propre Initiative placée sous la coordination du Fonds Social de la RDC (FSRDC), annoncée en 2021.

Pour lui, ce projet incarne une réponse concrète et immédiate aux attentes légitimes de la population congolaise face à la flambée des prix des produits de première nécessité.

Il vise à garantir aux populations à faible revenu l’accès régulier et à prix social aux denrées de base telles que le maïs, le riz, l’huile de palme, la farine de froment et le sucre roux, a ajouté le Président Tshisekedi.

Il a affirmé que l’expérience pilote conduite à Kinshasa a produit des résultats probants, « confirmant la pertinence et l’efficacité du mécanisme mis en place. »

Ainsi, le Président de la République encourage l’extension de ce projet sur l’ensemble des 26 provinces de notre pays, avec une intégration progressive dans les universités, écoles, camps militaires et de police, hôpitaux et autres centres communautaires.

Il présente cette extension comme une étape majeure pour entre autres : réduire sensiblement l’insécurité alimentaire, améliorer le pouvoir d’achat des ménages vulnérables, accroître les revenus des petits commerçants impliqués dans la chaîne de distribution, combattre la spéculation et les dérives observées dans la fixation des prix des produits de première nécessité.

Des exonérations fiscales en faveur du Fonds Social

Félix Tshisekedi a rappelé à cet égard que, conformément aux textes pertinents régissant le Fonds Social de la République Démocratique du Congo, ce projet devra bénéficier : des facilités portuaires et logistiques nécessaires, notamment pour les enlèvements d’urgence, des exonérations fiscales et parafiscales appropriées afin de garantir la stabilité et la viabilité de l’approvisionnement.

Il a ainsi instruit les différents ministres concernés dont celui de l’Intérieur, celui des Transports, celui du plan, celui des Finances et même du Commerce extérieur, à travers les services spécialisés (l’Agence Nationale de Renseignement, l’Office de Gestion du Fret Maritime, la Direction Générale des Impôts, la Direction Générale des Douanes et Accises et l’Office Congolais de Contrôle), sous la supervision directe de la Primature et de son Cabinet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour accompagner la mise en œuvre intégrale de ce projet qu’il veut novateur et salutaire.

Pour rappel, l’extension de ce projet a été annoncé depuis décembre 2024 alors qu’on indiquait qu’un premier entrepôt de relais d'une capacité de 20.000 tonnes avait été mis à disposition par l'Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC).