Dans un communiqué de presse, l'Association congolaise pour l'accès à la justice a dénoncé ce samedi 27 mars, la prise en otage de la population par l’Union sacrée, orchestrée selon elle, par la classe politique, toutes tendances confondues après la fin de la coalition FCC-CACH. 

L’ACAJ, qui avait proposé il y a quelques semaines la création d’une structure pour l’étude des candidatures des membres du gouvernement Lukonde, dit constater malheureusement que « l’Union sacrée de la nation n’est qu’une simple mue de la coalition FCC-CACH. »

Elle explique que les antivaleurs, contradictions et vulnérabilités relevées au sein de la défunte coalition FCC-CACH ont refait surface sous des formes spécieuses et réussi même à contaminer les partis politiques CACH, hier porte-étendards du slogan « le peuple d’abord. »

L’ACAJ ajoute avoir la conviction que les nombreuses adhésions à l’Union Sacrée de la nation avaient pour motivation larvée « de brider l’élan patriotique constaté à la suite des consultations organisées par le Président de la République » expliquant qu’il n’est pas à exclure que certains ralliés soient des « mercenaires intellectuels et politiques délibérément recrutés et envoyés dans l’union sacrée de la nation en vue de torpiller de l’intérieur les meilleures intentions lui créditées. »

Elle souligne aussi que l’Union sacrée pour la nation consacre désormais la prise en otage de la population, orchestrée par la classe politique, toutes tendances confondues car, « au lieu d’être le creuset où le primat de l’intérêt général constitue le but ultime, il appert clairement que les membres de l’Union sacrée de la Nation sont en réalité préoccupés par leur positionnement et intérêts égoïstes. »

L’ACAJ affirme que « les politiciens ayant adhéré à l’union sacrée pour la nation se battent bec et ongles, soit pour préserver leur présence au gouvernement, soit pour migrer du parlement vers le gouvernement pour obtenir des portefeuilles ministériels substantiels qui leur permettront d’en faire des distributeurs de billets ou des arrière-cours de leurs partis politiques. »

Elle recommande enfin au président de la république de constater l’incapacité et la mauvaise foi de la classe politique congolaise de parvenir à la formation du gouvernement resserré et moins budgétivore qui prendrait en charge le bien-être du peuple congolais, de procéder, s’il y échet, à la dissolution de l’assemblée nationale.

Sin rien ne change, l’ACAJ promet d’organiser des manifestations publiques pour obtenir cette dissolution.




Job KAKULE

Job KAKULE - 27/03/2021 16:15 - Répondre 

🤔🤔🤔